Pour les perdus du bout d'ici :
Pour les perdus du bout d'ici : http://chronostique.canalblog.com
Je suis partie là bas.
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Je suis partie là bas.
[Même plus besoin de mails, autant vous le dire, pour ceux qui passent encore par ici, je suis là bas]
J'ai déménagé. Je ne reviendrai sans doute pas par ici. Une page se tourne, ou peut être pas. Mais je m'en vais.
[Pour la nouvelle adresse, un mail devrait suffire.]
[Clic sur contactez l'auteur, à droite.]
[Pour les pas doués.]
[On sait jamais.]
J'ai fini de ranger ma chambre. C'est bizarre, plus rien par terre.
J'ai retrouvé des sous, comme d'habitude. Seulement 10 euros, cette
fois. Mais c'est déjà pas mal. Y a rien de fouré dans les placards pour
être caché, tout est rangé pour de vrai. Ca devait faire 5 ans que
c'était pas arrivé.
Je me suis attachée les cheveux, ça faisait longtemps que ça m'était
pas arrivé ça aussi. J'ai fait des tresses, pour cacher mes mèches
rebelles (une vrai bande de chieuses, celle là).
J'ai mal au dos, à cause de l'aspirateur, et aussi sans doute parce que je me tiens pas bien devant l'ordi.
Sinon, j'arrête décrire ici. Je m'installe ailleurs. Et je reviendrais ... quand j'en aurai envie.
A bientot.
J'ai commencé à ranger ma chambre. J'ai
retrouvé mes mots, ceux d'avant. Pour me rendre enfin compte à quel
point j'ai changé. A quel point c'était joli, aussi. Mais où sont-ils
parti, mes mots, hein, dis, ils sont où ? La dame aux rêves quitte ma
boite mails et je crois que je n'comprends pas bien. Mais tant pis. Je
pense à démenager, j'essaie, et puis finalement non.
Ma prof
d'espagnol me fait rire. Je me rapproche des seconde G, qui me font
encore et toujours rire. Jusqu'à me déconcentrer losque je suis en
cours.
Ma demoiselle est ailleurs, j'ai bien du mal à savoir où,
alors je n'peux même pas tendre ma main. Je me demande c'que je vais ce
week end. On me propose Tissé Métisse, mais je crois que je n'irais pas.
Et dans l'fond sans doute que je n'vais pas si bien (Et c'est sacrement durt, de mélanger deux mondes. Merde.)
Une folle envie de jouer à cache cache.
Finir par me dire que non. Parce que ça serait méchant, vraiment. Des
petites notes de piano. Une petite voix dans ma tête. Jiminy, sourit
encore. Mon portable n'arrête plus d'afficher : 1 nouveau message. Une
quinzaine aujourd'hui. Comme quoi. La voix prend de l'ampleur. Sourit
encore, Yéti. Les notes dansent. Continue, recommence, ne t'arrête
plus. C'est drôle comme c'est enfantin. Tout réapprendre, ne pas trop y
réfléchir, juste se laisser aller. Tu crois que ça marchera ?
Clochette, sourit encore. Elles dansent sous la pluie, dans mes
oreilles.
La bouche en sang, abimée par la dureté de ses mots. Je vis encore, tu vois.
Envie/besoin. Histoire de me rendre compte, de cesser d'être aveuglée par. Mais je suis pas idiote et je vois bien que ça déraille. Ne pas savoir quoi faire, être là, s'effacer, écourter les conversations, creuser. M'enterrer vivante, comme pour ne plus être un poids. Je ne m'envol[l]erai pas sans toi, tu vois. Si les rêves sont toujours là. Mais je referais pas notre vie avec des "si". Alors je reste planter là, à attendre quelque chose qui ne viendra sans doute jamais. Tant pis. J'aime attendre pour rien, et faire des choses inutiles. Te dire que je suis incapable de suivre ta vie sans être à tes cotés chaque jour puisque ton silence te rattrape et coud tes lèvres d'une perfection affolante. Mais pourquoi ? Je sais que tu n'diras rien, que tu n'en es pas capable, ou que tu n'en as juste pas envie. Je ne t'oublie pas.
Ma bande de pouilleux me manque, mais je suis même pas capable de
m'organiser correctement. Le lundi ne me suffit plus. Mon crédit part
trop rapidement. J'ai envie de voir ma demoiselle. Et il y a les
autres, aussi, les ptits nouveaux. La famille chubb chubb, les délires
de merde. Besoin de passer du temps avec eux aussi. Parce que j'adore
leur humour et.
On dirait que j'oublie le temps d'avant. Coralie,
Jenny, Angie, Lunkie, Chloé (?). C'est juste que. Et puis merde. Nan
j'suis pas capable. Tirez ma manche si. Jouez pas à cache cache,
n'attendez pas que je vienne vous cherchez. Pas là, pas maintenant.
La
dame aux rêves loge toujours dans ma boite mails. Et c'est plus
qu'agréable de la lire. Il occupe toujours mon esprit, trop sans doute,
pour quelqu'un qui est parti. Je devrais revoir Antoine dimanche,
normalement. Si il donne signe de vie d'ici là. J'ai peur des toboggans, depuis 10 ans.
Je n'supporte plus ma classe. Sauf Manue, et nos regars complices, quand on en peut plus. La seconde G part en espagne avec nous, oh miracle, nous sommes sauvés.
Il pleut tout l'temps. Je mange du chocolat. J'oublie de travailler. J'ai mal à la gorge. Mon pantalon est tout déchiré. Et tout mouillé, aussi. Là je suis en pyjama. Laisse moi dormir encore un peu. Mon portable ne sonne plus. J'aime bien ici. C'est chez moi, pour de vrai. Ma chambre est mal rangée. Enfin pas rangée du tout, en fait. Tout l'monde sait que j'ai des petits doigts. Et y a toujours des sourires derrière moi quand je lève la main. Je n'en peux plus de ma classe. Envie de le taper dès qu'il prend la parole. Parce que merde. On m'a racontée, tellement de choses, en fait. Et c'est cette demoiselle, qui m'intrigue tellement, parce que c'est juste incroyablement joli c'qu'elle écrit. Et que ça me fait rêver. J'en ai besoin, de rêver. Puisque je suis à peine capable d'y arriver toute seule.
Ma voix est partie faire un tour. J'en sourirais presque si je n'avais pas terriblement mal. Mon pyjama à fleurs taille 42 tombe si je n'le tiens pas. J'en sourirais presque si je ne me prenais pas les pieds dedans.
Et il y a Lui, qui est parti depuis plus
d'un mois. Mais qui continu à venir me voir, dépassant les rideaux de
ma chambre, une nuit sur deux.
Une reprise difficile. La lune, encore. Mais ça m'a permis de pas
aller en cours l'après midi, c'est toujours ça. Et j'ai passé du temps
avec eux, qui ne disent, encore et toujours, que des bétises. Fais
dodo. Je crois que je suis bien. Ravie de les avoir trouver. Et bien
décider à les laisser prendre une place dans ma vie. C'est les chubb
chubbs, comme on dit.
Et sinon il y a ces mails. Ceux d'une demoiselle qui me raconte la
vie, 2 fois par semaines. Je sais pas tellement si elle passe encore
par ici, mais je pense qu'elle se reconnaitra.
Une envie folle de faire la fête. Mais pas quelque chose de
brouillon. Un truc d'un peu organisé, où on se demande pas au dernier
moment : merde, où c'est qu'on dort ?
(histoire de pas finir la nuit
allongés dans l'tram ...).
Il faut que je trouve quelqu'un d'autre pour avoir mon rat. Parce
que dans la portée y avait que des males. Et que moi je veux absolument
une femelle. Zut.
Et là je suis malade pour de vrai, avec un vrai mal de gorge et tout et tout.